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2018 : Elio, Elio, Elio, Elio...

Fini de rigoler : c’est l’heure fatidique et tant redoutée du top/flop de l’année. Une année ciné plutôt riche en consécrations, en coups d’éclat et en jolies découvertes.
 

Top du top

2018 : Elio, Elio, Elio, Elio...

1 / Call me by your name : "L’ambiance sensuelle, l’harmonie languide émanant du film usent d’archétypes pour recréer une sorte d’Éden secret, imaginer un paradis perdu, une parenthèse enchantée où rien n’aurait vraiment d’importance sinon la seule ivresse de la vie et de l’idylle". [Lire la critique]

2 / Phantom thread : "Paul Thomas Anderson construit un faux suspens à la Hitchcock, tendance romanesque noir, autour de cette relation d’interdépendance dont la lente corruption, à laquelle on ne s’attendait pas vraiment, porte le film vers des sommets et des vertiges". [Lire la critique]

3 / Climax : "Le film est un magma sensoriel qui nous saisi et nous renverse et, pour peu que l’on goûte à la fièvre et aux extrêmes du cinéma de Noé, on est ici en terrain conquis, en osmose, tout autant fasciné par ses fulgurances qu’agacé par ses indécrottables défauts". [Lire la critique]

4 / Burning : "Lee Chang-Dong manie avec brio l’art du mystère et de la réfraction, ne veut pas asséner, ne pas trop dire ou nous prendre par la main. Les directions que prend son film sont diverses, les variations astucieuses et les beautés plus qu’évidentes". [Lire la critique]

5 / The strange ones : "Christopher Radcliff et Lauren Wolkstein offrent bien quelques points de repère dévoilés au fur et à mesure que le film avance et se distille vers l’inconnu, mais c’est pour mieux nous perdre dans les méandres d’un suspens langoureux à accès multiples". [Lire la critique]

2018 : Elio, Elio, Elio, Elio...

6 / Girl
7 / La nuit a dévoré le monde
8 / Mandy
9 / Dogman
10 / Sauvage
 

Flop du flop

2018 : Elio, Elio, Elio, Elio...

1 / Roma : "Aucune émotion ne se dégage de ce qui ressemble davantage à un exercice de style sentencieux camouflé en un drame existentiel, même lors des scènes censées nous bouleverser ou nous impressionner, tant les effets de mise en scène vous sautent littéralement à la figure". [Lire la critique]

2 / Stronger : "L’Amérique a en elle cette pulsion, ce besoin viscéral de fabriquer puis mettre en avant des figures héroïques tels un rempart, un remède à ses échecs et ses blessures, et c’est ce dont parle Stronger, banal mélo tiré d’une histoire vraie sur fond de pompe patriotique". [Lire la critique]

3 / La forme de l’eau : "La relative audace du film est sans cesse rabattue par cette volonté de privilégier d’abord action et suspens, comme si del Toro, conscient de flirter avec l’ambigu et l’acceptable, décidait de saborder lui-même son idylle inter-genres". [Lire la critique]

4 / Tesnota : "Sous ses airs de premier film vibrionnant et radical tourné en caméra HD, Tesnota déroule un programme mastoc qui rappelle ce cinéma d’auteur rigoriste et professoral arrivé à saturation, mais continuant pourtant à sévir". [Lire la critique]

5 / L’île aux chiens : "Le côté animation et l’originalité de l’histoire pouvaient éventuellement réconcilier avec le cinéma de Wes Anderson, mais non, c’est toujours aussi barbant et mal rythmé, et il n’y a bien que l’esthétique singulière du film à éventuellement sauver du naufrage".

2018 : Elio, Elio, Elio, Elio...
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