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2020 : Des lumières dans le noir

Année singulière, évidemment, avec la Covid machin-chose et la pandémie truc-bidule, et une année cinéma qui, elle (mais pas que), par deux fois, a souffert de la fermeture des lieux dits "non essentiels" pendant quasiment six mois avec, à la clé, un confinement et un reconfinement. Beaucoup, de fait, ont annoncé la disparition prochaine du cinéma au profit des plateformes de streaming, réalité qu’il est pourtant bien difficile de prédire à 100%. Si le septième art n’est pas (encore) mort, il est en tout cas en pleine (r)évolution. Moins de films visibles sur grand écran, certes, et il aura fallu, face à cette crise inédite, se rabattre vers d’autres médias et d’autres supports.

Mais, entre deux confinements, le cinéma a prouvé qu’il n’avait rien de moribond et les spectateurs, toujours au rendez-vous, qu’une salle de projection reste un lieu privilégié (sacré ?) pour vivre des émotions en cinémascope pour peu que l’on arrive à supporter retardataires sans gêne, portables vibrants, sonnants et trébuchants, bruits d’emballages et de pop-corn, discussions sur le film pendant le film et incivilités en tout genre… Si l’avenir, pour pas mal d’exploitants, reste plus qu’incertain, le spectateur lui n’aura de toute façon pas d’autre choix que de s’adapter, comme il a su le faire pendant les deux confinements, à ce qui arrivera, et quoi qu’il arrivera. Avec tout ça, il a quand même été possible d’établir un bilan. Parce que crise ou pas crise, il y a une chose qui ne changera jamais : les tops, listes et autres rétrospectives qui fleurissent par milliers dès que la fin d’année approche. Et Seuil critique(s) ne pouvait, lui aussi, échapper à cet indéfectible rituel.
 

Top du top

2020 : Des lumières dans le noir

1 / Light of my life : "Évoquant La route et Les fils de l'homme, Light of my life parvient pourtant à imposer sa singularité et sa beauté dans cette histoire d’un père et de sa fille survivant dans un monde foudroyé par une pandémie qui a éradiqué la quasi totalité de la population féminine". [Lire la critique]

2 / The nightingale : "Sans musique ni fioriture, Jennifer Kent, quelque part entre Les hauts de Hurlevent et I spit on your grave, livre une œuvre tendue et formellement superbe magnifiant les paysages âpres de la Tasmanie où s’exacerberont vengeance et instinct de survie". [Lire la critique]

3 / Lara Jenkins : "Corinna Harfouch, star allemande peu connue par chez nous, est magnifique dans ce rôle de femme à la dérive et de mère à la cruauté aiguisée. Derrière ses sourires forcés, ses piques et ses maladresses, Lara irrite, fascine et nous touche en plein cœur". [Lire la critique]

4 / La communion : "Parfois un film, au-delà de ses nombreuses qualités, parvient à vous bluffer uniquement pour son interprète qui s’impose avec une évidence frappante. La communion est de ces films-là, et Bartosz Bielenia est de ces interprètes-là, qui s’impose". [Lire la critique]

5 / 1917 : "Filmé en d’incroyables plans-séquences offrant un effet de proximité permanente et de tension maximale (c’est comme si la première demi-heure cauchemardesque du Soldat Ryan se retrouvait étirée sur deux heures), 1917 (d)étonne et (sur)prend constamment". [Lire la critique]

2020 : Des lumières dans le noir

6 / Uncut gems
7 / Lux æterna
8 / Luciérnagas
9 / Le gang Kelly
10 / Monos
 

Flop du flop

2020 : Des lumières dans le noir

1 / Été 85 : "Comment Ozon s’est-il débrouillé pour qu’absolument rien ne fonctionne dans son film ? Parce qu’à ce degré d’indigence artistique, on frôle le nanar. Ozon se retrouve ici incapable de retranscrire à l’écran la naissance du sentiment amoureux jusqu’à ses ultimes désordres". [Lire la critique]

2 / Peninsula : "Tout transpire le fond vert et les CGI désastreux, et aura-t-on vu dernièrement aussi laid que ces poursuites numériques en voitures numériques dans des décors numériques où l’on a la (très) désagréable impression d’assister à une simple démo de jeu vidéo ?". [Lire la critique]

3 / Séjour dans les monts Fuchun : "S’il faut bien reconnaître la somptuosité de la mise en scène, il faut admettre également l’immense ennui que dégage un scénario anémique. Les histoires n’avancent pas, ressassent les mêmes sujets et les mêmes enjeux sans offrir la moindre émotion". [Lire la critique]

4 / Kajillionaire : "Miranda July, toute attentionnée à fabriquer un univers autant fantaisiste que mélancolique, en oublie le reste. Ce reste qui fait un film, généralement. Ici le rythme est atone, le scénario décousu et, principal défaut de la chose, les personnages existent à peine". [Lire la critique]

5 / Adoration : "Outre un scénario sans surprise et jamais loin d’accumuler les poncifs sous couvert d’une soi-disant naïveté des personnages, Adoration souffre d’un rythme mal maîtrisé qui fait de cette fugue sentimentale jusqu’à la folie un (interminable) voyage rarement convaincant". [Lire la critique]

2020 : Des lumières dans le noir

6 / Enragé
7 / Pompei
8 / Police
9 / Colour out of space
10 / Mank
 

Bonus : les 10 meilleures séries de 2020

2020 : Des lumières dans le noir

1 / Our boys (mini-série)
2 / Normal people (mini-série)
3 / Brooklyn Nine-Nine - Saison 7
4 / Brassic - Saison 2
5 / Le jeu de la dame (mini-série)

2020 : Des lumières dans le noir

6 / The outsider (mini-série)
7 / Antidisturbios (mini-série)
8 / Sex education - Saison 2
9 / Tales from the loop (mini-série)
10 / Devs (mini-série)

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