Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

2024 : Au fond du gouffre

Une année bien pauvre en chocs cinématographiques, ou tout simplement en bons films, surtout que ceux attendus (Emilia Pérez, Longlegs, Civil war, Joker : Folie à deux, Megalopolis, Nosferatu…) se sont révélés décevants, voire très décevants, voire carrément nuls. En espérant que 2025 viendra nous faire oublier cette année pas franchement glorieuse.
 

Top du top

2024 : Au fond du gouffre

1 / Nuit noire en Anatolie : «Özcan Alper décortique les haines et les tabous d’une société turque qui s’est radicalisée, engluée dans un patriarcat mortifère, une loi du plus fort qui fait loi sur à peu près tout et un rejet systématique de l’autre, de la différence, d’une volonté d’ouverture. Un film à la fois âpre, sans espoir et d’une beauté radicale». [Lire la critique]

2 / Anora : «Baker fait se télescoper deux mondes, voire plusieurs, dans un joyeux bordel associant conte de fées qui part en sucette et chronique sociale jamais lourdingue, jamais donneuse de leçons. C’est d’ailleurs là l’une des forces du film : celle de jouer avec les genres, les situations et les tonalités pour, en permanence, créer de l’imprévu». [Lire la critique]

3 / The devil’s bath : «Veronika Franz et Severin Fiala excellent à saisir l’atmosphère oppressante d’une petite communauté paysanne sclérosée par les traditions et les commandements incessants du Seigneur. On n’est même, parfois, jamais loin du film d’épouvante, dans les ambiances, dans les comportements ou dans certaines visions de pur cauchemar». [Lire la critique]

4 / Sans jamais nous connaître : «Andrew Haigh est parvenu à faire totalement sien le roman de Taichi Yamada dont il a conservé la trame principale tout en s’inspirant, en partie, de son passé, et abordant également les motifs et interrogations de sa propre identité queer. Andrew Scott et Paul Mescal sont, ici, complètement sublimés par Haigh». [Lire la critique]

5 / The substance : «Coralie Fargeat revisite le genre et les films de David Cronenberg en livrant une satire trash et grotesque sur les diktats des apparences, de la beauté et de l’âgisme, en particulier chez les femmes et en général dans le milieu du show business. Un uppercut qui a valeur d’acte cathartique contre le joug des mâles et les vaniteux de ce monde». [Lire la critique]

2024 : Au fond du gouffre
2024 : Au fond du gouffre

1 / La bête : «Un beau récit, tragique, d’un amour qui n’aura de cesse de se dérober et de se confronter aux soubresauts du monde, mais gâché par une dispersion scénaristique et stylistique ostensible à mort (sans parler de deux acteurs-savonnettes) qui empêchera toute implication intellectuelle et tout vertige émotionnel». [Lire la critique]

2 / Drive-away dolls : «Il faut se pincer très fort pour arriver à croire que c’est l’un des frères Coen qui a réalisé ça, tellement Drive-away dolls donne l’impression d’avoir été mis en scène avec les pieds ou par un étudiant en cinéma expérimentant moult mouvements de caméra et autres figures de style sans la moindre cohérence». [Lire la critique]

3 / Memory : «La mise en scène de Michel Franco désincarne tout quand il eût fallu un souffle, du sensible, du sensuel, pour accompagner les personnages dans leur rapprochement émotionnel et physique. À la place, Franco met une distance qui ne capte pas grand-chose de l’intimité des visages, de leurs frémissements, interrogations et absences». [Lire la critique]

4 / Alien: Romulus : «On ne flippe jamais, et même pas devant la horde de facehuggers, et encore moins devant celle des xénomorphes, face à l’artillerie lourdingue déployée par Fede Álvarez quand Ridley Scott, lui, nous traumatisait avec seulement les cris de Lambert face au xénomorphe résonnant pour toujours dans les coursives du Nostromo». [Lire la critique]

5 / Motel Destino : «Rien ne fonctionne dans Motel Destino, et on se demande comment Karim Aïnouz a pu passer à côté de son film avec un récit prometteur mêlant pulsions sexuelles et meurtrières. Comme s’il n’avait su quoi en faire. Ou peut-être parce que les dialogues sont mauvais, jamais à la hauteur des enjeux et des tensions annoncés». [Lire la critique]

2024 : Au fond du gouffre

6 / When evil lurks
7 / Priscilla
8 / Un silence
9 / Joker : Folie à deux
10 / Megalopolis
 

Bonus : les 10 meilleures séries de 2024
 


1  / The curse (mini-série)
2 / Fargo - Saison 5
3 / Ripley (mini-série)
4 / Machos alfa - Saison 2
5 / English teacher - Saison 1

 


6  / Une amie dévouée (mini-série)
7 / Mon petit renne (mini-série)
8 / The bear - Saison 3
9 / Black doves (mini-série)
10 / Fellow travelers (mini-série)

Tag(s) : #Tops

Partager cet article

Repost0