Même le mercato de l'été est passé par ici. Ça y est, Seuil critique(s) se dote désormais d’un chroniqueur de luxe, et non, celui-ci ne ressemble pas à Steevie, enfin il n'est pas blond… Toujours est-il que j'ai dû cracher du biffeton, alors il a intérêt à assurer, cet incapable. Of course que je vais assurer, bienvenue chez moi, passez le seuil et vous y êtes, on va foutre un peu le bordel dans l'antre du bipède cinéphile, arracher la tapisserie, gerber sur la moquette et copuler sur son canapé Ikea Klippan Vansta (notre hôte a du goût).
D'ailleurs, si je l'ai rejoint, c'est pour une raison très simple, non pas parce qu'il me fournit régulièrement en méthamphétamines (faut bien animer un peu nos brainstormings pour écrire cette fucking rubrique), mais parce que j'ai eu une révélation : j'écris mieux avec les pieds. Bref, je passe d'un blog à quatre mains à un blog à quatre pieds. Pas d’inquiétude, je ne saloperai pas tout et pas trop souvent, je ne suis pas payé à la pige de toute façon. Vous n'en saurez pas plus sur mon salaire, ça en dégoutterait certains (big up, amis chroniqueurs payés au SMIC), et puis se taper une augmentation de 210% de revenus, ça m'a juste permis d'entrer dans le Guiness, battant le record détenu par un français originaire de l'Est à seulement 172%.
Sur ce, je déclare J - ? avant le lancement de mon comeback et de ma chronique (on voudrait pas trop s'avancer sur la date because plein de facteurs indépendants de notre volonté entrent en jeu, notamment une virée imminente au red-light district). D'ici là, ouvre tes chakras et prépare ta face, MG arrive… Sweet kiss, les polissons.
Publié par MG, celui qui a déchiré l'hymen complaisant de ta sœur rien qu'en lui parlant de cinéma.
Évidemment, j’aimerais remettre les choses au clair et dire aussi que je ne cautionne aucun des propos mentionnés ci-dessus. So, what’s the story, baby? Un soir chez moi, j’entends qu’on gratte à ma porte. C’est DZ et MG, en pleurs ; leur blog misérable est aujourd’hui à l’abandon, livré à la voracité de commentaires à lien publicitaire. Si DZ décide de s’exiler dans le Cantal pour aller tisser des canevas à motifs préhistoriques, MG, en mode Glenn Close, me harcèle alors pour revenir sur la blogosphère : il veut de la paillette, il veut du wild, il veut de l’exigence. Magnanime et après d’âpres conciliabules, j’accepte le deal, sachant de toute façon qu’il ne tiendra jamais au-delà de trois chroniques et que, d’ici janvier, je n’aurais plus de nouvelles de lui pour au moins quelques siècles.
Publié par mymp, celui qui a, tu vois, un certain sens des réalités.