À Palilia, j’avais soumis un pari abracadabrant : aboutir à un bagou anodin sans jamais avoir droit à l’attribut typo vu sur la photo là-haut (à l’instar du roman La disparition). J’avais promis un jour d’y impartir aussi mon baragouin fouillis ; à mon tour, donc.
"It’s my blog’s birthday party today!", hurla dans un anglais approximatif mon moi satisfait. Qu’on stimulât donc pavillons, tympans ou canaux, vils croquants ! Qu’on distinguât l’action, soulignât la distraction, car il y avait à ouïr fissa : mon blog a un an plus trois (avant accomplis), un an qui s’unit aux trois auparavant jaillis, saillis jadis par tant d’aspirations, par tant d’amour à l’art qui, ici, nous ravit tous. Pour l’occasion, on va sortir cotillons, flonflons, fourbir strass, ballons, consacrant ainsi la java par rapport aux sacro-saints gribouillis qui m’ont vu jouant au guignol, au scribouillard tatillon quant aux mots, aux circonvolutions pondus, aux discours promus, discordants (mais pas toujours) aux avis nourris (alors il y a conflits, chambards, maints symposiums !).
Amis, faisons donc, sans hallali, la nouba jusqu’à tard dans la nuit, jusqu’à plus soif aussi (gin, vodka, curaçao, ou alors Champomy, pourquoi pas : tout finira tari), mirons à foison l’azur glacial, noir d’un sun disparu, au son d’un jovial piano, d'un gai baryton, d’un air chaloupant qui fait vrombir l’armada, gotha à fatras. Oublions-nous dans un plaisir infini, mais, surtout, honorons à parfait aloi films divins ou plus brillants, amusants ou originaux, ou parfois insatisfaisants, tout ça qui, à coups sûrs, construit nos factums, nos fulminations, nos admirations, nos blogs aussi.
Ouf, voilà : pari fini, abouti (brillant ?), j’ai la paix aujourd’hui, Palilia sourit, Palilia a vaincu, j’ai soumis mon charabia à l’ultimatum. Là à l’instant, suis tout fourbu, abruti, ça m’a contraint à tant d’application, à tant d’organisation… Alors hop ! Filons tout droit au lit pour dormir, m’assoupir du moins, aspirant aux moult divagations du dodo dodu. Ciao.