Spin-off de Friends, Joey suit les (més)aventures de Joey venu tenter sa chance à Los Angeles. Sur place, il retrouve Gina et Michael, l'une de ses sœurs et son fils de 20 ans. Il emménage dans une co-propriété typiquement ouest-américaine où il fait la rencontre d’Alex, voisine qui vit difficilement les absences professionnelles de son mari, et de Howard, seul, disgracieux, mais bonne pâte. Tout cela n’a évidemment pas le niveau d’écriture de Friends, il n’y a pas le même entrain et la même alchimie, mais en faisant fi de son modèle forcément insurpassable, Joey arrive à créer sa propre dynamique et son propre univers grâce à des personnages loufoques et pathétiques.
Joey, pour commencer : toujours aussi naïf et nigaud, ce qui l’entraîne bien malgré lui dans des situations parfois délirantes. Gina, sa sœur, assez vulgaire, vrai mec raté, pas vraiment évolué non plus, et qui a eu son fils à 18 ans. Michael donc, un peu la tare de la famille Tribbiani puisqu’il ne correspond en rien aux critères du clan (geek en puissance, nul en drague et pas terrible physiquement), cette irrésistible opposition permettant aux scénaristes de créer des scènes vraiment hilarantes sur les différences de comportements. Il y a aussi Lauren, la productrice maniaco-psychotique de Deep powder, la série nulle et involontairement drôle dans laquelle Joey a réussi à décrocher le premier rôle. Tout ce petit monde se croise et s’amuse au gré d’épisodes toujours légers, inoffensifs et plein d'humour.