Top articles
-
Nomadland
Vis ma vie en van C’est, disons, contrariant, ces films qui font l’unanimité, couronnés de prix par milliers (un Lion d’or, des Golden Globes, des Baftas, des Oscars…) et portés aux nues par une critique zélée (d’ailleurs bon courage pour en trouver une...
-
Cruising
Intérieur cuir F in des années 70, ou début des années 80, c'est comme on veut. Cruising fait parler de lui. Cruising dérange, Cruising offense : parfum de scandale, tournage houleux, thème casse-gueule, et un Al Pacino alors au faîte de sa gloire, presque...
-
Mère et fils
La mère d’abord, qui va mourir. Elle agonise, pâle désormais comme un linceul ardent. Sans se plaindre, mais quelques râles ; sans trop dire, mais dire quand même qu’elle a peur de la mort. Alors ne meurs pas, lui répond son fils. Elle est frêle, on dirait...
-
Il est difficile d'être un dieu
There will be mud T'as vu, t’avais trois heures à tuer et tu t’es dit que, tiens, t’allais te faire un film russe en noir et blanc de trois heures parce que t’es comme ça, un peu dingue, parce que t’as vu, t’aimes les expériences, t’aimes les trucs extrêmes...
-
Kuzco, l'empereur mégalo
Bring it on Ça partait bien, Kuzco, au départ. Il y avait de l’intention, un potentiel, du plein les yeux, et puis tout a méchamment (heureusement ?) capoté (il y a même un documentaire, The sweatbox, qui raconte ça, ce capotage). Nous sommes en 1994,...
-
Le silence des agneaux
Mise en bouche Avant la sortie, en avril 1991, du Silence des agneaux, le film de serial killer n’avait droit qu’à un dédain critique que peu de films, au fil des décennies, surent éviter, quand d’autres eurent droit à une réhabilitation plus que tardive...
-
Sátántangó
Pour les cinéphiles purs et durs (et les inconditionnels du cinéaste magyar), Sátántangó, c’est LE film-monstre par excellence. C’est l’œuvre-somme de Béla Tarr, l’indétrônable, l’Olympe dont l’ascension se mérite avec, à la clé, ce sentiment d’avoir...
-
Tenet
Entropie, entropie, est-ce que j’ai une gueule d’entropie ? Christopher Nolan ne peut (ne veut ?) décidément pas faire simple, et on ne lui en voudra pas d’imaginer des rubik’s cubes cinématographiques (et ce dès son premier film, Following, et en mettant...
-
Dune - Partie 1
Objectif Dune Il était difficile bien sûr, à moins de le vouloir très fort, et à moins de le faire exprès, de faire plus maladroit que le Dune mastoc, mais attachant et idolâtré par quelques irréductibles, de David Lynch dont on sauvera, quand même, plusieurs...
-
The batman
Wayne's world 3 Donc voilà, c’est (encore) reparti pour un tour. C’est (encore) reparti pour au moins une nouvelle trilogie avec, à sa tête, un duo tout nouveau tout beau. Après Tim Burton et Michael Keaton (le pop), après Joel Schumacher et Val Kilmer...
-
Basic instinct
Dans son intitulé, et dès sa scène d’ouverture mélangeant volontiers érotisme et soupçon de gore, Basic instinct se distingue par sa singularité, littéralement, bien que Paul Verhoeven et Joe Eszterhas en explorent les multiples variations, variations...
-
Enter the void
La première partie de cet article, "Un cinéma ininterrompu", est consacrée à l’œuvre de Gaspar Noé, de Carne à Enter the void. La deuxième partie, "Les limbes par-dessus Tokyo", est la critique d’Enter the void. Un cinéma ininterrompu C omment, à quoi...
-
La vie d'Adèle
Passe ton CRPE d’abord Il y a eu, sans doute, un peu trop d’emballement et d’unanimité, une sorte de malentendu autour de cette Vie d’Adèle étrangement plébiscitée. Laissons de côté sa portée éventuellement symbolique en plein climat post-mariage pour...
-
Cendrillon
De l’art animé 2/7 - Disney [Critique rédigée par Palilia ] W alt Disney s'est servi du conte Cendrillon ou la petite pantoufle de verre de Perrault pour en faire un dessin animé sorti sur les écrans en 1950 et il a eu bien raison car, dans la version...
-
We need to talk about Kevin
Adapté du roman remarqué de Lionel Shriver paru en 2003, We need to talk about Kevin tient de la rêverie brutale qui laisse hébété, qui hante longtemps après . Un genre d’expérience fascinante procédant par l’image et les sons, par la densité d’une histoire...
-
Lost
Reflets dans un œil mort S ’atteler à rédiger une critique de Lost qui serait compréhensible, valable et satisfasse (au moins) son auteur, a quelque chose de flippant, d’intimidant et de trop vaste en soi parce que ce monstre de série, chimère ou manticore,...
-
Twin Peaks
Pour évoquer Twin Peaks, il me faut m’épancher sur les souvenirs liés à cette série afin de les mettre en parallèle avec les impressions ressenties aujourd’hui. Revoir Twin Peaks 17 ans après sa diffusion, et sans jamais l’avoir revu en conséquence d’une...
-
Godzilla
Mythe miteu x C ’était un piège, une chausse-trappe. En même temps, on ne pouvait pas faire autrement. Autrement que d’y aller, ne pas résister, se laisser porter, et subir. Parce qu’ils sont malins, les gars du marketing. Ils sont malins et vicieux....
-
Les chiens errants
Soudain le vid e Il y a une première fois à tout, dit-on. Le premier baiser, le premier râteau, la première désillusion ou le premier amour… De ma vie toute entière de cinéphile aguerri, j’ai, sans relâche, mis un point d’honneur à ne jamais quitter la...
-
Skyfall
James Bond a 50 ans. 50 ans de vodka-martini (au shaker , pas à la cuillère), 50 ans de conquêtes féminines séduites en un seul regard (de velours ou d’acier), 50 ans de gadgets tous plus sophistiqués les uns que les autres, 50 ans de poursuites endiablées,...
-
La soupe aux choux
Les inavouables 3/7 - PierreAfeu La soupe aux choux, c'est d’abord un roman de René Fallet. Écrivain anti-bourgeois aux personnages hauts en couleur, collaborateur du Canard enchaîné et ami de Georges Brassens, le bonhomme préférait la compagnie des piliers...
-
King Kong
Monstres et cætera 6/7 - 2005 [Critique rédigée par Fredastair] R êve de gosse, rêve de cinéma formé par un Hobbit qui n’a jamais vraiment grandi, le King Kong années 2000 transpire à chaque seconde l’amour du grand spectacle et le respect envers son...
-
Batman : Le défi
Monstres et cætera 6/7 - 2005 [Critique rédigée par Stebbins] L ’opéra monstre de Tim Burton et Danny Elfma n S ouvenez-vous : ce fut au début des années 90, à une époque où le cinéma de Tim Burton n’avait pas encore été récupéré par la grosse machine...
-
A Serbian film
La projection d’abord, rigoureusement interdite aux moins de 18 ans. Un vendredi soir de septembre, accompagné de deux acolytes blogueurs qui semblent se demander ce qu’ils font là. La grande salle 500 du Forum des images est complète et l’un des organisateurs...
-
Inception
C’est toujours un peu pareil : les films que l’on attend à un point sont généralement ceux qui nous déçoivent le plus parce qu’on s’en était fait des montagnes et des rivières merveilleuses. On avait mis la barre haut, très haut par rapport à nos attentes,...