Top articles
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Brüno
Sacha Baron Cohen a troqué la grosse chaîne en or qui brille (Ali G) contre la moustache brune et broussailleuse (Borat), puis cette même moustache contre la mèche blonde et décolorée (Brüno). Chéri, pendant que tu y es, tu oublies aussi le costume gris...
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Sailor et Lula
Palmes d’or légendaires 3/7 - 1990 Avec Pulp fiction , voici sans doute la palme d’or la plus rock’n’roll du Festival de Cannes (la première scène de Sailor et Lula met directement dans l’ambiance, sanglante, outrée et tapageuse), probablement parce que...
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Bronson
C’est un uppercut dans tes yeux, un uppercut dans ta gueule. C'est une bravade cinématographique qui secoue sans ménagement (et c’est tant mieux), peut-être aussi un exercice de style perçu, par quelques réfractaires, comme vain et prétentieux, mais un...
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Harry Potter et le Prince de sang-mêlé
Quoi de neuf sous le ciel trop gris de Poudlard ? Pas grand-chose cette fois-ci, et ce qu’il y a même de tristement ironique dans ce nouvel épisode cinématographique du sorcier à lunettes, c’est que David Yates avait plutôt bien réussi l’adaptation de...
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J'ai tué ma mère
"Qu’est-ce que tu ferais si je mourrais aujourd’hui ?" lui hurle-t-il avant de s’éloigner, sans attendre sa réponse. "Je mourrais demain" dit-elle enfin dans un murmure. Sublime exergue, exergue d’un amour filial impossible qui emporte tout en quelques...
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Là-haut
Que l’aventure déploie ses larges efforts au fond d’un placard (Monstres et Cie), dans une chambre à coucher (Toy story) ou des cuisines parisiennes (Ratatouille), Pixar a toujours eu le chic pour nous proposer de superbes voyages pleins d’énergie et...
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Paris, Texas
Palmes d’or légendaires 2/7 - 198 4 D ésert immense sous l’incandescence d’un soleil trompeur, élans meurtris de poussière et de sable, et un homme seul qui se traîne, vagabonde après avoir couru trop longtemps jusqu’à vouloir complètement disparaître....
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Arrested development
Est-il possible qu’Arrested development soit, avec The comeback , la meilleure série comique du monde, et même de tous les temps ? La plus pertinemment drôle, la plus caustique et la plus déjantée ? En seulement trois saisons (la Fox ayant décidé d’arrêter...
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Transformers 2 - La revanche
Excessif, bancal, outrancier dans son humour, maladif dans son militarisme grandiloquent, emphatique dans sa perception du monde et des sentiments, Transformers 2 - La revanche est à Transformers ce que Bad boys 2 est à Bad boys : plus impressionnant...
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Blow up
Palmes d’or légendaires 1/7 - 196 7 A vant Zabriskie Point et Profession : reporter, visions extatiques et politiques de l’individu face à la société, de sa fuite existentielle dans un monde contemporain redevenu comme archaïque (et réputés chacun pour...
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Les beaux gosses
Face à ces Beaux gosses en total mode Deschiens, à ces chroniques super connes et drôles des années collège jouissant d’un buzz bizarroïde, âge tendre et tête de bois ont laissé place à âge bête et tête de nœud (et particulièrement à claques). Cette immersion...
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Very bad trip
Décalque standard du déjà négligeable Very bad things, Very bad trip (bon les gars, pour les prochaines traductions des titres, va falloir arrêter les brainstormings avec la coke et les putes) n’a aucune espèce d’intérêt en soi, le film se regardant à...
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Terminator renaissance
Comme il semble loin le temps d’un Schwarzenegger impassible et inquiétant, du brushing so eighties de Linda Hamilton et des bons vieux effets spéciaux à la papa Winston. Et loin aussi le temps des Guns N’ Roses, du "Hasta la vista, baby!" et de Robert...
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Antichrist
Est-ce un rêve tragique, ou plutôt un cauchemar fiévreux ? Rêve d’une femme, cauchemar d’une mère envisageant, fantasmant la mort de son fils ? La belle séquence inaugurale, en noir et blanc, serait de fait comme un songe primal annonçant le délire à...
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Étreintes brisées
Plus que brisées, les étreintes de Pedro Almodóvar paraissent tristement inhibées et s’ouvrent à une grande frustration plutôt qu’à un émerveillement. Atone, sans risque, constamment en attente, comme suspendue mais ne se manifestant jamais, Étreintes...
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How I met your mother
Inévitablement, difficile de ne pas penser à Friends , de ne pas l’avoir toujours en tête en regardant How I met your mother ; souvenirs trop présents, atmosphère trop précise, répliques trop cultes (le "Legendary!" ne fait pas le poids face au vraiment...
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La cérémonie
Horizons du cinéma français 7/7 - Suspens intimist e Adapté d’un roman de Ruth Rendell, L’analphabète (A judgement in stone), mais évoquant également Les bonnes de Jean Genet, pièce de théâtre elle-même inspirée de l’affaire des sœurs Papin, La cérémonie...
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La belle noiseuse
Horizons du cinéma français 6/7 - Portrait psychologiqu e A u crépuscule de sa vie, Frenhofer, peintre réputé et las, accepte de reprendre une ancienne toile qu’il n’avait pu achever, La belle noiseuse, avec comme modèle non plus Liz, son épouse et muse...
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Star Trek
Pour ceux (dont je fais partie) ne connaissant pas grand-chose à la vaste et nébuleuse mythologie trekkienne, mais plus certainement à l’univers de ce petit malin de J. J. Abrams, cet antépisode de Star Trek donne le sentiment d’un gigantesque pudding...
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Nid de guêpes
Horizons du cinéma français 5/7 - Polar d’actio n Huis clos survolté ou cauchemar claustrophobe ? Hommage carpenterien ou western urbain ? Finalement un peu de chaque, en tout cas action minimale pour un maximum d’effets, Florent Emilio Siri faisant de...
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Millénium - Le film
Je dois l’avouer : comme certains (beaucoup ?), je n’ai lu aucun des tomes de la trilogie culte de Stieg Larsson. Cette critique ne met donc pas en parallèle, à tous points de vue (narration, personnages, événements…), les romans et le film, mais se base...
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Le Père Noël est une ordure
Horizons du cinéma français 4/7 - Comédi e Comment évoquer ce film ? Comment même encore en parler puisque la messe a été dite, puisque tout a été appris, retenu, revu, connu par cœur, déclamé sans cesse à n’importe quel repas de famille qui s’éternise...
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Le ventre de l'architecte
Film très riche, abondant et luxuriant, d’un abord difficile aussi (que certains pourront juger verbeux et monotone sans que l’on puisse s’en offenser), Le ventre de l’architecte de Peter Greenaway fut, bien avant The pillow book , une œuvre également...
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Good morning England
Sexe, love et rock’n’roll, voilà le programme fièrement affiché, et suivi à la lettre jusqu’au fond des draps et des oreilles, de Good morning England (on préférera le titre original, The boat that rocked). 1966. Sur une vieille coque de noix rouillée...
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The fall
Comme un palindrome merveilleux, The fall s’ouvre et s’achève sur la magnifique 7e Symphonie (opus 92, Allegretto) de Beethoven, entendue à la fin d’ Irréversible ; le générique d’introduction, tout en ralentis et noir et blanc somptueux, est déjà un...