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Il y a Laura, et puis il y a Aaron, Adam, Yves et Joe. C’est elle et ce sont eux qui resteront les visages indélébiles de cette année, partagée entre quelques éclats, beaucoup de bon, de moyen et de surprises (Only lovers left alive, Maestro, Gone girl, Eastern boys, Leviathan, Dallas buyers club...), et puis pas mal de déceptions aussi (Mommy, Maps to the stars, Noé, Deux jours, une nuit, White bird...).


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2014 : Femme seule, hommes affamés

1 / Under the skin, grande œuvre sur nos solitudes terriennes proche de l’expérience totale. C’est une science-fiction organique, sensorielle et crédible qui parle d’abord de nous avec peu de dialogues, mais à l’instinct, bruissant d’émanations intimes. [Lire la critique]

2 / For those in peril raconte, entre fable sociale et récit légendaire, l’apprentissage d’un deuil impossible où folie et fantastique se confondent à une réalité qui s’altère. Bouleversant, déchirant, le film se regarde avec une boule dans la gorge. [Lire la critique]

3 / Enemy, magnifique thriller schizophrénique sur la peur de l’engagement et de la paternité, la certitude du couple et sa continuation. Denis Villeneuve parvient à imposer une vision, un univers troublant et singulier, presque sensoriel, qui n’appartiennent qu’à lui. [Lire la critique]

4 / Saint Laurent est un kaléidoscope, une parure sauvage, déambulation soyeuse et morbide faite d’allers-retours, de fugues, de merveilles et de limon… Bonello n’escamote rien du mythe, pratique l’audace, l’ambition et l’extase. Rien ne l’empêche, tout l’inspire. [Lire la critique]

5 / Pride célèbre la tolérance (ce vilain mot qui semble, aujourd’hui, un peu vieux jeu, voire galvaudé) avec humour et bonne humeur, et parle aussi d’un temps définitivement révolu où libération des mœurs, activisme et militantisme signifiaient encore quelque chose. [Lire la critique]

2014 : Femme seule, hommes affamés
2014 : Femme seule, hommes affamés

1 / Les chiens errants est un film refermé sur lui-même qui ne tente rien, ne s’ouvre à rien, imposant à coups de massue stylistique une rigueur de mise en scène prétendument sublime, mais au contraire complètement sèche, désincarnant tout sur son passage. [Lire la critique]

2 / Godzilla n’est qu’une accumulation d’incohérences, de clichés, d’inepties, de débilités, de consensus mou, de bons sentiments infects et de moralité crasse. Une accumulation si vaste et si dantesque qu’il faudrait une vie entière pour en faire le détail, point par point. [Lire la critique]

3 / Un voyage raté de partout, dans ses effets, dans sa mise en scène, ses intentions et les fracas d’émotion censés venir nous chambouler. Benchetrit sauve quelques séquences du carnage, fait briller Mouglalis, et bousille à peu près tout le reste. [Lire la critique]

4 / The canyons n’arrive jamais à élever ses intentions au-delà d’une satire molle sur le L.A. "sexe, drogues et ennui chic" si cher à Bret Easton Ellis. Les personnages sont creux et fades, très loin des possibles figures iconiques qui hantent la cité des anges. [Lire la critique]

5 / Big bad wolves, boursouflure tarantinienne qui ne va pas assez loin dans son délire et ses écarts macabres ou, au contraire, tombe avec facilité dans une violence tape-à-l’œil. La mise en scène se résume à des mouvements de caméra stylés et chiadés, mais sans aucune originalité. [Lire la critique]

2014 : Femme seule, hommes affamés
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