J’ai huit ans
Je vis dans le noir où la lumière
Vient de derrière, je sens partout
Dans les fauteuils des coups
Et ça m’rend trop vénère
Si tu m’crois pas ho
T’ar ta gueule à la projo
Le mercredi je m’pavane
Dans les salles privées d’Paname
Je vais embêter les attachés de presse
J’fais la diva, ma duchesse
J’ai huit ans
Des étoiles plein les yeux, j’ai huit ans
Des adjectifs trop nombreux, j’ai huit ans
Du blabla nébuleux, j’ai huit ans
Si tu m’crois pas ho
T’ar ta gueule à la projo
Planqué dans la blogosphère
J’en ai rien à faire d’Twitter
J’poste des critiques compliquées à tout va
J’bosserai jamais chez Télérama
J’ai huit ans
Je vais aux avp et j’entends
De belles paroles trop souvent
Moi je ricane, tout doucement
M’en fous j’ai huit ans
Si tu m’crois pas ho
T’ar ta gueule à la projo