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Classement des 20 meilleurs films des années 2000.

La décade prodigieuse

1 / La vie nouvelle (2002 - Philippe Grandrieux). Me remettrai-je un jour de cette expérience sidérante, de ce vortex sensoriel qui happe vers des ténèbres si éblouissantes ?

2 / Mulholland Drive (2001 - David Lynch). L’énigme fascinante et sublime de ce début du siècle, vie rêvée d’un ange se consumant d’un trop d’amour.

3 / Punch-drunk love (2003 - Paul Thomas Anderson). Énorme bonheur de comédie, cacophonie irrésistible aux mille et une couleurs magnifiée par la mise en scène d’Anderson.

4 / Irréversible (2002 - Gaspar Noé). Une vraie proposition de cinéma, radicale et inédite. Un extincteur, un viol, et une émotion finale indescriptible.

5 / Memories of murder (2004 - Joon-ho Bong). Entre thriller et comédie burlesque, un film étrange et passionnant sans réel précédent. Beau regard caméra à la fin qui laisse sans voix.

La décade prodigieuse

6 / La pianiste (2001 - Michaël Haneke). Étude implacable et vertigineuse d'une femme suppliciée par la vie, et Huppert bien sûr, au-delà du jeu.

7 / Les fils de l'homme (2006 - Alfonso Cuarón). L'une des plus surprenantes œuvres d'anticipation sur la dérive de notre monde, d'un réalisme rugueux et poétique.

8 / Mysterious skin (2005 - Gregg Araki). Mélodie pop acide d’une sensibilité à fleur de peau sur deux innocences crevées. Un film qui déboulonne.

9 / Amours chiennes (2000 - Alejandro González Inárritu). Trois histoires, autant de vies et de destins se croisant, se heurtant sans répit. Une polyphonie brutale et déchirante.

10 / L’arriviste (2000 - Alexander Payne). Duel au sommet entre Broderick et Whiterspoon dans une comédie satirique de haut vol qui réconcilie avec le cynisme et la méchanceté.

La décade prodigieuse

11 / Incassable (2000 - M. Night Shyamalan). Mon père, ce (super) héros. Shyamalan observe avec douceur mais intensité la (re)naissance d’un homme en père et en justicier.

12 / Elephant (2003 - Gus Van Sant). Appréhension artistique d'un massacre, pleine d'une beauté diaphane s'éternisant comme un souvenir absolument immatériel.

13 / 28 semaines plus tard (2007 - Juan Carlos Fresnadillo). Mise en scène incroyable pour la suite crade et agressive du 28 jours plus tard de Boyle. Et une séquence d'ouverture à s'arracher les cheveux.

14 / Requiem for a dream (2001 - Darren Aronofsky). Électrochoc syncopé qui laisse à cran. Aronofsky invente l'addiction cinématographique.

15 / La guerre des mondes (2005 - Steven Spielberg). Avec La liste de Schindler, le film le plus sépulcral et le plus pessimiste de son auteur. L'extraction et l’attaque du tripode restera comme l'une des scènes les plus parfaites du cinéma de Spielberg.

La décade prodigieuse

16 / The cell (2000 - Tarsem Singh). Œuvre esthétique avant tout, qui n'existe que par et pour son invention visuelle, sa splendeur perpétuelle.

17 / Rivers and tides (2005 - Thomas Riedelsheimer). Une pause merveilleuse dans ce monde de brutes, balade contemplative et intrigante sur les pas du land artist Andy Goldsworthy.

18 / No country for old men (2008 - Joel et Ethan Coen). Diamant sauvage et poussiéreux. Javier Bardem bluffant, avec une coupe de cheveux désormais culte.

19 / La confusion des genres (2000 - Ilan Duran Cohen). Cru sans jamais être vulgaire, osé sans être trivial, un régal de comédie française bénéficiant de dialogues aux petits oignons.

20 / Bronson (2009 - Nicolas Winding Refn). Un exercice de style de ce style, avec une telle énergie et une telle envie de cinéma, il en faudrait un tous les jours.

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