C’est Pierre Corneille qui l’a écrit dans Le Cid, il a écrit "L’amour est un tyran qui n’épargne personne". Dont acte. Marie et Boris en sont là, à ne plus s’épargner, à faire les comptes en vue d’une séparation, affective et matérielle. Elle veut lui...
Lire la suiteLes chevaliers blancs
C’était en 2007, c’était L’arche de Zoé, on s’en souvient. C’était ce scandale humanitaire et diplomatique entre la France et le Tchad quand une association décida d’exfiltrer illégalement une centaine d’enfants du pays, prétendument orphelins, dans le...
Lire la suiteSieranevada
On attend le Pope, qui se fait désirer, pour qu’il bénisse la nourriture du déjeuner de commémoration du père, qui est mort il y a peu. Toute la famille est là pour l’occasion, les frères et sœurs, les cousins cousines, les maris qui conversent et les...
Lire la suiteViva
Il ne manque quasi rien à l’affaire : les paillettes, les perruques, les robes satinées, les faux ongles, les talons aiguilles, des travestis forts en gueule avec un cœur gros comme ça et des vieux standards de divas cubaines à la voix grave et exaltée...
Lire la suiteBone tomahawk
Le far west, c’est beau, c’est chouette, c’est loin. Ses cowboys, ses shérifs, ses chevaux, ses grandes plaines, son soleil couchant et même ses troglodytes cannibales… Pour sa première réalisation, S. Craig Zahler, touche-à-tout surgit de nulle part...
Lire la suiteLa loi de la jungle
Une châtaigne dans la jungle, ou plutôt Marc Châtaigne en Guyane, ou plutôt un stagiaire du Ministère de la norme envoyé dans la cambrousse pour chapeauter et valider le projet d’un complexe de pistes de neige en milieu (très) hostile et (très très) humide....
Lire la suiteLiaison fatale
Faut resituer le contexte, le mettre à plat et le poser là, parce que c’est lourd à assumer un machin pareil. Tu l’assumes à fond, bien sûr, mais faut resituer pour expliquer ce "à fond" balancé comme un truisme quasi cosmique. Ouais, cosmique. Donc t’avais...
Lire la suiteThe neon demon
Nappes de strass, nappes de synthés, nappes de peaux, nappes d’or, d’or enduit, jeté sur la peau… Et des nappes de néons, en variance, électriques, ceux du dieu démon, ces nappes de lumières crues, truquées, vers lesquelles de jeunes filles s’embrasent,...
Lire la suiteLe lendemain
Avec son air de ne pas y toucher, limite angélique, ses cheveux blonds, ses yeux bleus et sa silhouette gracile, John a tout de l’adolescent qui ferait craquer n’importe quelle midinette du lycée. Sauf que John traîne avec lui un lourd secret, une sale...
Lire la suiteThe witch
D’abord lever le malentendu, lui tordre le cou. Annoncé à tort comme un film d’horreur, The witch n’en est pourtant pas un : il en serait même le parfait contraire puisqu'il est d’abord (et surtout) un film de peur, un film sur la peur. Celle ancestrale,...
Lire la suiteElle
Évidemment qu’on salivait, pensez donc. Paul Verhoeven qui signe son grand retour après des années d’absence en filmant Isabelle Huppert dans une histoire de perversions adaptée de Philippe Djan, évidemment qu’on salivait. On bavait même. D’ailleurs Verhoeven,...
Lire la suiteJulieta
C’est l’histoire d’une mère qui se souvient, de son histoire, d’un mari disparu et d’une fille qui a préféré la fuir. Julieta se souvient. Julieta écrit une lettre. Julieta lit cette lettre pour que l’on puisse comprendre ce qui s’est passé, découvrant...
Lire la suiteMa Loute
Le style Dumont, on reconnaît tout de suite. Ces paysages du Nord, ces plages du Nord, ces nuages du Nord et ces gueules du Nord (oreilles décollées, accents improbables, sourires édentés…) qui hantent, depuis le début, son cinéma singulier. Ce qui a...
Lire la suiteFatima
En un mot, c’est chiant. En plusieurs, c’est tout ce qu’il y a de plus exécrable (détestable ?) dans ce cinéma français à portée sociale incapable, depuis des années, de proposer autre chose qu’un simple enregistrement des faits dénué de prétentions artistiques...
Lire la suiteGreen room
En terme de survival, on a eu droit à peu près à tout : jeunes hyper violents, zombies, cannibales, ploucs du coin, chose venue d’un autre monde ou serial killer à la tronçonneuse… Mais jamais encore de skinheads néonazis à la machette et leurs gentils...
Lire la suiteLes amants de Caracas
Caracas s’impose d’abord, bruyante, grouillante et sale, pleine de vie et de circulation, et Armando est là au milieu de cette agitation, suit de jeunes garçons en débardeur à la peau moite et leur propose un peu d’argent pour un peu de leur temps. Le...
Lire la suiteThéo et Hugo dans le même bateau
Du cul en premier, du cul et plein de cul ; pour un temps, on se croirait revenu au Rectum d’ Irréversible … Lumières bleues et soleils rouges, backrooms et beats hardcore (musique ad hoc de Karelle et Kuntur), hommes partout qui rôdent, qui s’empoignent...
Lire la suiteL'avenir
Ça commence comme une mauvaise blague, un mauvais film d’auteur français tout plein de clichés et de vanité, ce genre tant décrié, tant rejeté et tant attisé ici qu’il en donnerait presque raison à ses détracteurs. Soit un couple de quinquagénaires bien...
Lire la suiteLes Ardennes
Deux frères, un casse qui tourne mal, quatre ans de prison pour l’un, et une femme entre les deux. Quand Kenny ressort, il ne sait pas que Dave est désormais en couple avec Sylvie, celle avec qui il était avant et celle qu’il aime encore, à fond. Sylvie...
Lire la suiteHigh-rise
Étrangement, J. G. Ballard a été peu adapté au cinéma, et seuls Empire du soleil (en 1987 par Steven Spielberg) et Crash (le chef-d’œuvre de David Cronenberg dont le Frissons, en 1975, peut se voir comme une adaptation opportune d’High-rise) ont eu l’honneur...
Lire la suiteA bigger splash
69, année érotique. Romy Schneider et Alain Delon s’aiment dans une villa sur les hauteurs de Saint-Trop’, batifolent autour de la piscine, profitent d’un temps suspendu, qui se serait arrêté net, et d’une insouciance solaire, brûlante sur la peau. Jane...
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